Bio


Christophe COUET est né en 1964, à Angers (France).
Après son baccalauréat, il part à Nancy pour quelques années d’études puis s’installe en région parisienne où il vit aujourd’hui.
Sa première rencontre avec la photographie est d’abord tactile. En fouillant, par hasard, dans des tiroirs remplis de matériel, il découvrira l’objet “appareil photo” bien avant d’en comprendre l’utilisation et les possibilités. Son apprentissage se fera en autodidacte. Ses premières expérimentations débuteront avec le premier appareil “à soi”, le cadrage, la couleur, le laboratoire.
2005 marquera, pour lui, un tournant important : L’adoption du numérique - et la fluidité qu’il lui apportera - modifiera sa vision même de la photographie. Il réengagera alors un dialogue qu’il jugeait jusqu’alors toujours inabouti entre les aspects techniques et artistiques de sa propre photographie.
Sans être totalement apaisée, sa confrontation entre “l’image à laquelle il souhaite arriver et celle à laquelle il arrive” est désormais plus sereine.

Ses influences

Tous ceux qui parviennent à s’affranchir de leur technique - Les peintres italiens et flamands de la Renaissance l’inspirent.
Il aime aussi ceux qui ont cherché leur art toute leur vie - Edgar Degas, Pablo Picasso, Piet Mondrian, Vincent Van Gogh, Lucian Freud, Edward Hopper, Georges Braque… - et tous ces artistes un peu retors qui pervertissent le message souhaité par leur commanditaire sans que ce dernier s’en aperçoive... ou trop tard : La Danae du Tintoret, le St Sébastien du Perugin.
Côté photographes, Willy Ronis et Robert Doisneau, Lee Miller dont la photographie s’est nourrie d’une vie extraordinaire, Diane Arbus, Dorothea Lange.
Parmi les reportes Joe Rosenthal, Henri Huet, Gilles Caron, Goran Tomasevic...

Le laboratoire d’images

Le laboratoire d’images regroupe ses travaux depuis 2007.
Il est devenu, année après année, une mémoire et la trace d’un cheminement tortueux.
Ses photographies sont le fruit d’une humeur, d’un état d’esprit : Lorsqu'il publie un cliché, il en est arrivé à la conclusion “qu’il était bien comme ça”.